Reconstruire le Pressoir incendié du Manoir de l’Aumônerie.
Domaine des 13ème et 16ème siècles bâtit par les Templiers puis dépendance de l’Abbaye Saint Georges de Boscherville.
LE PROJET
Reconstruire le Pressoir incendié du Manoir de l’Aumônerie
Situé à proximité de Rouen, en forêt de Roumare, dans les boucles de la Seine Normande, le Manoir de l’Aumônerie a été construit en 1214 par les Templiers. La même année naissait Saint Louis ! Il est l’un des rares témoignages de l’architecture civile gothique.
Une grande restauration du domaine est entreprise depuis 2018 par les nouveaux propriétaires qui vivent dans ce lieu historique avec leurs deux enfants. Quelques grands chantiers à venir : la rénovation de la toiture de la Longère, la rénovation des maçonneries du Logis et de la Tour, la rénovation de la toiture et des murs de la Chapelle Saint Gorgon, la rénovation du torchis et de la toiture de la Charreterie…
Nous avons besoin de votre aide pour un chantier d’envergure : la reconstruction du Pressoir du 16ème siècle. Sans charpente ni couverture et avec une maçonnerie profondément meurtrie, 270 000 € sont nécessaires pour une première tranche de travaux qui permettra de restaurer le clos et le couvert.
LE LIEU ET SON HISTOIRE
Un domaine Templier, devenu Aumônerie de l’Abbaye Saint Georges de Boscherville.
Ces pierres ont 800 ans. Le Manoir est construit par les Templiers de la commanderie de Sainte Vaubourg à Val-de-la-Haye. A la chute de l’ordre au 14ème siècle, le domaine revient aux moines de Saint Georges de Boscherville et devient l’Aumônerie de l’abbaye. L’exploitation agricole y est prospère et certains hôtes de marque y sont logés. Vendue comme bien national à la révolution, la ferme maintient son activité jusque dans les années 1970. En 1974 le site est protégé par une inscription monument historique.
Un
puits à proximité du logis fait 100 mètre de profondeur. Sur le domaine est
également présente la Chapelle
Saint-Gorgon du 16ème siècle dans laquelle sont visibles des
fresques représentant les 12 apôtres et les 12 sibylles. Un pèlerinage y avait
lieu pour prier Saint Gorgon pour la bonne fécondité avant d’être interdit par
le diocèse de Rouen dans les années 1950. En effet le pèlerinage, sous prétexte
de chercher la « bonne fécondité » était devenu le lieu des rendez-vous
galants !
LA MOBILISATION
Un territoire soudé autour du projet
La restauration du domaine du Manoir de l’Aumônerie est réalisée avec des entreprises et artisans normands. Un vaste projet de valorisation est mis en place par les nouveaux propriétaires. Deux gîtes ruraux ont été ouverts dans l’ancienne Crèmerie et dans la Longère. Le site est accessible au public entre Pâque et la Toussaint. Des stages d’initiation botanique sont organisés dans le jardin médiéval. Ce lieu historique est également l’une des scènes emblématiques du festival de musique « Pom’ Pom’ Pom’ Poooom’ » organisé dans le village de Saint-Martin-de-Boscherville. Grâce à vos dons, Le Pressoir restauré permettra d’accueillir plusieurs évènements culturels.
« J’ai eu le plaisir de jouer au Manoir de l’Aumônerie, d’y organiser des concerts. La poésie de ce lieu est immédiate, à la manière d’un ancien parfum dont le pouvoir est de vous propulser loin dans les souvenirs. On est ici un peu comme invité de l’histoire. Certes un passé trop lointain pour que nous l’ayons vécu, mais cependant où nous nous sentons les bienvenus, les attendus. » Hélios Azoulay, compositeur, Ecrivain, Directeur artistique du Festival « Pom’ Pom’ Pom’ Poooom’ »
« Le Manoir de l’aumônerie, dont l’histoire est liée à l’abbaye romane Saint-Georges de Boscherville, est un joyau à sauvegarder. Ces deux hauts-lieux constituent un patrimoine vivant et authentique du village de Saint-Martin de Boscherville. Dès lors, la restauration du pressoir incendié il y a quelques années s’impose d’elle-même, comme un témoignage. »
Sylvie Dusanter, habitante de Saint-Martin-de-Boscherville